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Une vraie salle de concert pour VSL

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VSL (Vienna Symphonic Library) Vienna MIR
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News VSL (Vienna Symphonic Library) Vienna MIR

Réverbération à convolution logicielle de la marque VSL (Vienna Symphonic Library)

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L'éditeur de la fameuse banque de sons Vienna Symphonic a annoncé la prochaine sortie d’une solution de plus à son orchestre virtuel “space”.


La nouvelle tech­nique « Vienna MIR » (pour multi-Impulse Response), aussi appe­lée « sampling reverb, » est une méthode pour mettre n’im­porte quel signal dans un espace acous­tique, soit dans une salle de concert, une scène d’un film ou encore une petite pièce.

Cette nouvelle compo­sante est un autre grand pas vers l’ac­com­plis­se­ment du master plan pour la banque de sons Vienna Sympho­nic, four­nis­sant aux compo­si­teurs et musi­ciens un contrôle très poussé et indé­pen­dant autant sur les instru­ments que sur l’en­vi­ron­ne­ment acous­tique dans lequel ils jouent. Ll’uti­li­sa­teur peut par exemple placer une petite chambre à l’in­té­rieur d’un salon d’un vieux palace Euro­péen, ou appor­ter un l’or­chestre Wagne­rien entier dans une salle de concert moderne. De plus, une inter­face graphique va permettre à l’uti­li­sa­teur de cliquer et rajou­ter les instru­ments de l’or­chestre à une scène virtuelle. Chaque carac­té­ris­tique des instru­ments va être indi­vi­duel­le­ment et auto­ma­tique­ment faite dans l’es­pace tout entier, créant un ensemble de sons précis et unifiés dans n’im­porte quel envi­ron­ne­ment acous­tique. En plus de la stereo, tous les formats surround incluant 5.1 et 7.1 sont prévus.

« Cette approche est complè­te­ment diffé­rente, beau­coup plus réaliste et flexible que celle de la banque de sons orches­trale enre­gis­trés dans une salle de concert », dit Herb Tucmandl, le fonda­teur de Vienna. « Les restric­tions créa­tives de ces méthodes de réverbe sont nombreuses et inchan­geables, l’uti­li­sa­teur n’a aucune flexi­bi­lité pour alté­rer la taille ou les proprié­tés acous­tiques de la salle, ou de chan­ger l’es­pace tout ça ensemble. De plus, à chaque fois qu’une note est jouée, le son de la réverbe est dupliqué encore et encore. Jouez 3 notes et le résul­tat sera le son de trois salles cumulé. Les échan­tillons de la banque de données Vienna Sympho­nic étaient inten­tion­nel­le­ment enre­gis­trés dans un plus petit envi­ron­ne­ment, pour que les utili­sa­teurs puissent choi­sir n’im­porte quel envi­ron­ne­ment d’en­re­gis­tre­ment ou salle de concert avec un univers  »virtuel" vrai­ment précis en utili­sant notre tech­nique de réverbe MIR."

L’idée de base est simple. Il est possible de digi­ta­li­ser, c’est-à-dire, « sampler » un instru­ment avec toute sa richesse d’ex­pres­sion, on peut aussi digi­ta­li­ser les carac­té­ris­tiques d’un lieu, que ce soit dans une petite chambre ou une salle de concert. Pour se faire, la réponse d’un espace réél à une impul­sion acous­tique défi­nie et précise est enre­gis­trée, et donc « impri­mée » dans un signal acous­tique dans un procédé mathé­ma­tique appelé « convo­lu­tion » . Théo­rique­ment, le résul­tat est le même comme si le signal avait été enre­gis­tré dans cet espace.

Jusqu’à main­te­nant, les grandes exigeances infor­ma­tiques de la convo­lu­tion permettent à peine plus de 2 ou peut-être 4 cycles de réver­bé­ra­tion, qui était déri­vée en majo­rité des impul­sions unidi­rec­tion­nelles. La banque de sons Vienna Sympho­nic élève cette tech­no­lo­gie au niveau suivant, captu­rant les superbes scènes de concert dans toute leur beauté, du mur au mur, du sol au plafond, dans toutes les 3 dimen­sions. MIR est la clé du succès. Ce moteur place chaque instru­ment de l’or­chestre dans un seul espace acous­tique unifié, l’es­pace que les compo­si­teurs choi­sissent.

Les prin­cipes de la Vienna Sympho­nic sont simples : la « scène » d’une salle de concert peut être divi­sée en secteurs. Jouer une impul­sion dans cette pièce permet d’en­re­gis­trer jusqu’à 7 direc­tions des réflexions acous­tiques de cette pièce. Le retour de l’im­pul­sion peut être enre­gis­tré en utili­sant des tech­niques surround à partir d’em­pla­ce­ments idéals dans la salle. Après le proces­sus des impul­sions, l’uti­li­sa­teur place simple­ment des instru­ments défi­nis et des groupes d’ins­tru­ments de la Vienna Sympho­nic sur la scène virtuelle avec l’aide de l’in­ter­face graphique intui­tive. A cause de l’as­so­cia­tion étroite entre la banque et le moteur de réverbe, les carac­té­ris­tiques typiques de chaque instru­ment sont prises en consi­dé­ra­tion quand les sets « corrects » des retours d’im­pul­sions sont formu­lés. Par exemple, aux horns, qui sont diri­gés vers l’ar­rière, peuvent être assi­gnés diffé­rents aspects spatiaux plutôt que les trom­pettes écla­tées à l’avant.

A partir de quelques mouve­ments intui­tifs, l’uti­li­sa­teur peut contrô­ler tous les para­mètres de l’or­ches­tra­tion virtuelle, incluant le volume, la posi­tion sur la scène et la distance depuis le micro virtuel. Tous les para­mètres spatiaux néces­saires sont connec­tés à un seul macro-envi­ron­ne­ment. Des arran­ge­ments dédiés aux experts sont égale­ment dispo­nibles, permet­tant un contrôle de l’en­vi­ron­ne­ment et un place­ment d’ins­tru­ments plus fins.

Les résul­tats seront enten­dus en temps réel en préécoute. Les derniers résul­tats en haute défi­ni­tion se font en temps différé pour des raisons de consom­ma­tion CPU (Ce n’est cepen­dant qu’une ques­tion de temps avant que les ordi­na­teurs soient assez rapides pour permettre une convo­lu­tion haute défi­ni­tion en temps réel). Jusqu’à huit sorties audio sépa­rées sont utili­sables, ce qui couvre notam­ment le format surround, permet­tant de recréer un espace acous­tique entier en 5.1, 7.1 et 3 autres systèmes dimen­sion­nels.

La banque de sons Vienna Sympho­nic MIR devrait être atten­due pour début 2004… Ca va faire mal !
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