Sujet Les débuts de l'informatique Musicale
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vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
Premier post
Tilt n°29, mars 1986.
(Click droit puis "ouvrir l'image dans..." pour la résolution optimum)
Merci à Super Shogun du Forum de la Lune Rouge pour ces images.
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vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
Tilt n° 31, mai 86.
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vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
Voici un compte rendu de mon pote Super Shogun, du forum de la Lune Rouge
Je me suis offert récemment un coffret Notator 3.0 pour Atari ST. Je ne courrais pas spécialement après ce truc mais le prix était tellement dérisoire que, bon, pourquoi pas ? Il faut savoir que ces vieux programmes MIDI sont assez recherchés de nos jours. La mode du retro ne touche pas que les jeux.
C’est un superbe objet, un gros coffret. On sent bien le logiciel pro d’époque. 8)
Il était VRAIMENT dégueulasse quand je l’ai reçu. Encore un truc qui a moisi des années dans une cave ou un grenier… J’ai nettoyé tout ça à coups de lingettes, doublant ainsi sa valeur. :P
Doc toute en français :
Le mec qui me l’a vendu m’avait prévenu, une seule disquette du programme fonctionne. Le backup du Notator 3.0. La disquette originale et la version 3.1 incluse sont HS. Ça ne me dérangeait pas, ça se répare tout ça.
Autre précision, la cartouche Unitor 2 n’est pas fournie. Seul son dongle (la petite cartouche noire et rouge avec les disquettes ci-dessus) a survécu à cette purge. Il fallait donc que je me lance à la recherche de cet Unitor. Par chance, ça se trouve. Mais c’est quand même pas donné. Autant le coffret m’a coûté peau de balle, autant la cartouche, ouille… :?
Elle est arrivée ce matin. Un bel objet et en superbe état.
Un supplément de prises MIDI et quelques bonus.
L’entrée pour connecter le dongle.
Done !
Je branche tout ça sur le port cartouche de mon STE :
J’ai pas de synthé alors je ressors mon petit bidule Raspberry MIDI, déjà vu plus haut et qui me permettait d’avoir des ziks en MT-32 ou MIDI.
J’ai testé les deux disquettes d'origine et, effectivement, c’est mort, faudra que je réécrive dessus, on verra ça plus tard. En attendant, je lance le backup et l’écran d’intro se pointe.
Après avoir mouliné quelques dizaines de secondes, le programme est installé et peut être utilisé ! A noter que si l’Unitor n’est pas relié, ça freeze à l’écran d’intro. Cette cartouche (et son dongle) est obligatoire pour faire tourner le logiciel.
Je fouille la disquette de « DEMO SONGS ».
Je sélectionne le fichier du DX7-II.
Je clique sur « START » et voilà qu’une aubade au piano se lance de par mes enceintes datant de 1999 et issues de mon premier PC…
J’aurais tellement voulu avoir ça, et un synthé digne de ce nom, en 1989/90. Notator semble être un programme assez complexe mais quand tu es motivé, tu apprends facilement. Je voulais vraiment faire de la zik à cet âge là, jouer les OMD ou DM-like. Ça m'a passé. Je suis beaucoup plus doué à l'écrit. Qui sait si ça aurait marché les pseudos chansons new wave dans les années 90 ?
Je me suis offert récemment un coffret Notator 3.0 pour Atari ST. Je ne courrais pas spécialement après ce truc mais le prix était tellement dérisoire que, bon, pourquoi pas ? Il faut savoir que ces vieux programmes MIDI sont assez recherchés de nos jours. La mode du retro ne touche pas que les jeux.
C’est un superbe objet, un gros coffret. On sent bien le logiciel pro d’époque. 8)
Il était VRAIMENT dégueulasse quand je l’ai reçu. Encore un truc qui a moisi des années dans une cave ou un grenier… J’ai nettoyé tout ça à coups de lingettes, doublant ainsi sa valeur. :P
Doc toute en français :
Le mec qui me l’a vendu m’avait prévenu, une seule disquette du programme fonctionne. Le backup du Notator 3.0. La disquette originale et la version 3.1 incluse sont HS. Ça ne me dérangeait pas, ça se répare tout ça.
Autre précision, la cartouche Unitor 2 n’est pas fournie. Seul son dongle (la petite cartouche noire et rouge avec les disquettes ci-dessus) a survécu à cette purge. Il fallait donc que je me lance à la recherche de cet Unitor. Par chance, ça se trouve. Mais c’est quand même pas donné. Autant le coffret m’a coûté peau de balle, autant la cartouche, ouille… :?
Elle est arrivée ce matin. Un bel objet et en superbe état.
Un supplément de prises MIDI et quelques bonus.
L’entrée pour connecter le dongle.
Done !
Je branche tout ça sur le port cartouche de mon STE :
J’ai pas de synthé alors je ressors mon petit bidule Raspberry MIDI, déjà vu plus haut et qui me permettait d’avoir des ziks en MT-32 ou MIDI.
J’ai testé les deux disquettes d'origine et, effectivement, c’est mort, faudra que je réécrive dessus, on verra ça plus tard. En attendant, je lance le backup et l’écran d’intro se pointe.
Après avoir mouliné quelques dizaines de secondes, le programme est installé et peut être utilisé ! A noter que si l’Unitor n’est pas relié, ça freeze à l’écran d’intro. Cette cartouche (et son dongle) est obligatoire pour faire tourner le logiciel.
Je fouille la disquette de « DEMO SONGS ».
Je sélectionne le fichier du DX7-II.
Je clique sur « START » et voilà qu’une aubade au piano se lance de par mes enceintes datant de 1999 et issues de mon premier PC…
J’aurais tellement voulu avoir ça, et un synthé digne de ce nom, en 1989/90. Notator semble être un programme assez complexe mais quand tu es motivé, tu apprends facilement. Je voulais vraiment faire de la zik à cet âge là, jouer les OMD ou DM-like. Ça m'a passé. Je suis beaucoup plus doué à l'écrit. Qui sait si ça aurait marché les pseudos chansons new wave dans les années 90 ?
[ Dernière édition du message le 15/09/2023 à 19:46:22 ]
vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
Merci à mon pote Super Shogun du Forum de la Lune Rouge pour le récit de cette aventure :
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Voilà déjà quelques années maintenant, j’avais été stupéfait par le « Music Maker » pour Commodore 64 vu dans une vidéo du 8-Bit Guy :
Le concept était simple. Une coque avec deux octaves à poser sur l’ordinateur. Les touches du clavier appuient sur celles du C64 pour produire des sons donnés par un programme sur cartouche, disquette ou cassette. Pour l’époque, 1984/85, c’était une solution cheap pour faire de la musique chez soi. J’aurais adoré avoir ça.
Quand j’ai vu cette vidéo, je n’avais aucun Commodore chez moi mais désormais équipé, je pouvais envisager l’idée d’acquérir pour de bon ce… « clavier pour clavier » ! Il fallait juste attendre qu’une bonne occasion se présente. Et elle est venue tout droit d’Italie. :guitare:
Trouver ça en Europe n’est pas simple. Vu le succès du C64 aux USA, il y a pas mal d’offres là-bas mais les frais de cochon et la douane ruinent toute économie. Là, pas de problème. C’était même pas trop cher pour ce que c’était. Alors, achat immédiat. Les Italiens assurent bien sur les offres Commodore j’ai remarqué.
Réception. La boîte n’est pas en super état, mais elle est là. 8)
Ouverture. Le clavier est intact et porte encore ses petits stickers pour différencier les notes. On est clairement dans le didactique.
Etalage du contenu. Les notices, pubs, cassette et cartouche.
Verso du clavier. Comme vous pouvez le voir, c’est un système très con. Des picots appuient sur les touches du C64 pour produire les sons. Quand un appareil a beaucoup de succès, on voit fleurir des tas de gadgets tous plus dingues les uns que les autres. On a vu ça aussi sur la Game Boy.
Installation du clavier. A noter que ça ne marchera pas sur le C64 seconde édition, déjà vu ici.
Faut pas avoir de gros doigts… :?
Le programme Music Composer, dont je pense qu’il a été rajouté à ce lot, est assez peu intéressant à mon goût car vraiment dédié à la création musicale plus qu’au tripotage du clavier.
On enchaîne avec la cassette Music Maker. On ressort le vieux Datasette pour charger ça… Dès les premières secondes, une petite zik TRES casse-couilles façon sonnerie de porte fantaisie, et en boucle, vous accompagne tandis qu’un écran vous montre la progression du chargement.
Par chance, c’est assez rapide à charger. L’écran est basique mais on comprend tout de suite. Les sons puent bien le chip sonore du C64 mais ça se trafique et on s’amuse.
Le séquencer est très intéressant et permet de faire des boucles facilement. Pour un amateur de chiptune, ça peut le faire encore aujourd’hui.
Mais ce que je voulais vraiment, c’était jouer sur le clavier avec différents sons. Et pour ça, j’ai acheté le programme Music Machine. Comme Music Composer, c’est une cartouche.
Une fois pluggée, on peut de suite jouer. Il y a un peu plus d’options cette fois-ci, on peut changer les octaves, les voix mais surtout les signaux. Pulse, square etc. On a aussi de petits effets comme du sustain, du glissando etc. On s’amuse beaucoup, même si deux octaves, c’est trop peu pour vraiment jouer en live.
Mais comme je l’ai dit plus haut, le C64 a eu tellement de succès aux USA, que d’autres solutions musicales plus avancées sont sorties. Le Sound Expander par exemple ainsi que plusieurs claviers dont un de 61 touches ! The 8-Bit Guy, encore lui, en a fait une autre vidéo :
Evidemment, ça me plairait d’avoir tout ça mais c’est bien trop rare et donc, bien trop cher. Tant pis.
Finalement, au milieu des années 80, il y avait moyen de faire de la zik sur micro sans trop se ruiner. Bon, un C64 ne vaudra jamais un ST avec un synthé relié en MIDI et Cubase, certes, mais cette dernière solution coûtait si chère que bien peu de personnes y avait accès. Et encore moins un ado. Ces gadgets sous 8 bits permettaient de se passer ses envies de sons synthé à peu de frais, chose qui m’a tellement manqué. Les gosses d’aujourd’hui ne réalisent pas la chance qu’ils ont. Tu veux faire de la techno ? Un clavier-maître à 50€, on relie ça au PC en USB et GO !
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Voilà déjà quelques années maintenant, j’avais été stupéfait par le « Music Maker » pour Commodore 64 vu dans une vidéo du 8-Bit Guy :
Le concept était simple. Une coque avec deux octaves à poser sur l’ordinateur. Les touches du clavier appuient sur celles du C64 pour produire des sons donnés par un programme sur cartouche, disquette ou cassette. Pour l’époque, 1984/85, c’était une solution cheap pour faire de la musique chez soi. J’aurais adoré avoir ça.
Quand j’ai vu cette vidéo, je n’avais aucun Commodore chez moi mais désormais équipé, je pouvais envisager l’idée d’acquérir pour de bon ce… « clavier pour clavier » ! Il fallait juste attendre qu’une bonne occasion se présente. Et elle est venue tout droit d’Italie. :guitare:
Trouver ça en Europe n’est pas simple. Vu le succès du C64 aux USA, il y a pas mal d’offres là-bas mais les frais de cochon et la douane ruinent toute économie. Là, pas de problème. C’était même pas trop cher pour ce que c’était. Alors, achat immédiat. Les Italiens assurent bien sur les offres Commodore j’ai remarqué.
Réception. La boîte n’est pas en super état, mais elle est là. 8)
Ouverture. Le clavier est intact et porte encore ses petits stickers pour différencier les notes. On est clairement dans le didactique.
Etalage du contenu. Les notices, pubs, cassette et cartouche.
Verso du clavier. Comme vous pouvez le voir, c’est un système très con. Des picots appuient sur les touches du C64 pour produire les sons. Quand un appareil a beaucoup de succès, on voit fleurir des tas de gadgets tous plus dingues les uns que les autres. On a vu ça aussi sur la Game Boy.
Installation du clavier. A noter que ça ne marchera pas sur le C64 seconde édition, déjà vu ici.
Faut pas avoir de gros doigts… :?
Le programme Music Composer, dont je pense qu’il a été rajouté à ce lot, est assez peu intéressant à mon goût car vraiment dédié à la création musicale plus qu’au tripotage du clavier.
On enchaîne avec la cassette Music Maker. On ressort le vieux Datasette pour charger ça… Dès les premières secondes, une petite zik TRES casse-couilles façon sonnerie de porte fantaisie, et en boucle, vous accompagne tandis qu’un écran vous montre la progression du chargement.
Par chance, c’est assez rapide à charger. L’écran est basique mais on comprend tout de suite. Les sons puent bien le chip sonore du C64 mais ça se trafique et on s’amuse.
Le séquencer est très intéressant et permet de faire des boucles facilement. Pour un amateur de chiptune, ça peut le faire encore aujourd’hui.
Mais ce que je voulais vraiment, c’était jouer sur le clavier avec différents sons. Et pour ça, j’ai acheté le programme Music Machine. Comme Music Composer, c’est une cartouche.
Une fois pluggée, on peut de suite jouer. Il y a un peu plus d’options cette fois-ci, on peut changer les octaves, les voix mais surtout les signaux. Pulse, square etc. On a aussi de petits effets comme du sustain, du glissando etc. On s’amuse beaucoup, même si deux octaves, c’est trop peu pour vraiment jouer en live.
Mais comme je l’ai dit plus haut, le C64 a eu tellement de succès aux USA, que d’autres solutions musicales plus avancées sont sorties. Le Sound Expander par exemple ainsi que plusieurs claviers dont un de 61 touches ! The 8-Bit Guy, encore lui, en a fait une autre vidéo :
Evidemment, ça me plairait d’avoir tout ça mais c’est bien trop rare et donc, bien trop cher. Tant pis.
Finalement, au milieu des années 80, il y avait moyen de faire de la zik sur micro sans trop se ruiner. Bon, un C64 ne vaudra jamais un ST avec un synthé relié en MIDI et Cubase, certes, mais cette dernière solution coûtait si chère que bien peu de personnes y avait accès. Et encore moins un ado. Ces gadgets sous 8 bits permettaient de se passer ses envies de sons synthé à peu de frais, chose qui m’a tellement manqué. Les gosses d’aujourd’hui ne réalisent pas la chance qu’ils ont. Tu veux faire de la techno ? Un clavier-maître à 50€, on relie ça au PC en USB et GO !
vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
kosmix
41785
Ma vie est un thread...
Flag ! 
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Coramel
5577
Modérateur·trice généraliste
Très bonne idée ce sujet
vilak
3577
Squatteur·euse d’AF
De l'important de l'ordinateur Atari ST dans la musique de cette époque.
ST Format, février 91 :
ST Format, février 91 :
Shalako
670
Posteur·euse AFfolé·e
De revoir l'écran du Notator, c'est pas rien 
Je dois avoir le classeur mode d'emploi quelque part. Il y avait Pro24. C'était pas l'ancêtre de Cubase ? Quand ce dernier est arrivé, il a tout balayé (du moins dans mes souvenirs).
L'Atari ST… l'arrivée des disquettes 2DD… l'extension de Ram de 512K avec un interrupteur de lampe de chevet…
Pour rien au monde je ne reviendrai sur ce poste de travail. 
Je dois avoir le classeur mode d'emploi quelque part. Il y avait Pro24. C'était pas l'ancêtre de Cubase ? Quand ce dernier est arrivé, il a tout balayé (du moins dans mes souvenirs). L'Atari ST… l'arrivée des disquettes 2DD… l'extension de Ram de 512K avec un interrupteur de lampe de chevet…
Pour rien au monde je ne reviendrai sur ce poste de travail. 
korvan
3145
Squatteur·euse d’AF
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