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Line 6 Catalyst 200
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Test de l'ampli Line 6 Catalyst 200

Ampli combo à modélisation pour guitare de la marque Line 6 appartenant à la série Catalyst

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« Cata » quoi ?
7/10
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Se plaçant en concurrent direct du célèbre Boss Katana, les nouveaux amplis Line 6 Catalyst en empruntent beaucoup de fonctions. Il nous reste à voir si la marque tient ses promesses ou si le Katana a encore de beaux jours devant lui.

Test de l'ampli Line 6 Catalyst 200 : « Cata » quoi ?

Quand Boss sortait le Katana en 2016, personne ne se doutait que la marque allait par la suite litté­ra­le­ment domi­ner le marché. De quoi forte­ment agacer Line 6 qui, à l’époque, avait aussi révo­lu­tionné l’in­dus­trie avec le POD et connu un franc succès avec les amplis Spider. Six ans après la sortie du Katana de Boss, Line 6 n’a pas lâché l’af­faire et sort à son tour une série de concur­rents directs à ce best-seller : les amplis Cata­lyst. 

Le cata­ly­seur pour guitare … 

Même si en anglais le nom de ces nouveaux amplis sonne bien, il faut avouer que dans la langue de ce cher Molière, ce n’est pas le même Pastis. La série Cata­lyst, annon­cée mi-février 2022, regroupe trois amplis aux carac­té­ris­tiques communes, mais à la puis­sance diffé­rente. Line 6 Catalyst 200 : CatalystLine6-5 On retrouve le Cata­lyst 60, le Cata­lyst 100, tous les deux étant équi­pés d’un haut-parleur de 12 pouces et le Cata­lyst 200, gros bébé de 200 watts et avec deux haut-parleurs de 12 pouces. Je parle ici de gros bébé parce que l’en­gin pèse quand même 18.9kg, pour un ampli à modé­li­sa­tion, c’est lourd. Cela dit, en jetant un rapide coup d’œil à la concur­rence, on se rend compte que le Boss Katana 212 affiche 19.8kg sur la balance, encore plus lourd. Le Cata­lyst ne s’en sort donc pas si mal.

Line 6 a donc voulu concur­ren­cer direc­te­ment Boss avec un ampli qu’on utilise de manière tradi­tion­nelle, sans passer par divers écrans et sous-menus, mais simple­ment en tour­nant des poten­tio­mètres. Sur ce point-là, le pari est réussi, le Cata­lyst s’uti­lise effec­ti­ve­ment comme un ampli tradi­tion­nel et on obtient assez vite le son souhaité. Commençons par détailler le panneau « avant » (les contrôles sont en fait posi­tion­nés sur le dessus) qui, étran­ge­ment, est très lisible et bien orga­nisé. On trouve tout d’abord l’en­co­deur rota­tif rétroé­clairé baptisé Selec­tor. Il sert à parcou­rir les six types d’am­plis diffé­rents propo­sés par Line 6, mais aussi pour la sélec­tion des effets, nous y revien­drons. Juste après se trouve la section Boost avec son bouton d’ac­ti­va­tion/désac­ti­va­tion et son réglage de niveau. Line 6 a appliqué un boost diffé­rent sur chacun des six amplis, ce qui est assez malin. Viennent ensuite les poten­tio­mètres de gain, bass, middle, treble et présence qui permettent d’ajus­ter le niveau de gain et de sculp­ter le son avec une égali­sa­tion plutôt réac­tive. Se situent ensuite le réglage Chan­nel Volume qui ajuste le niveau global, sans passer par le Master Volume, et la section effets. Cette dernière est très timide et beau­coup moins complète que sur le Katana. CatalystLine6-2On trouve d’abord un poten­tio­mètre Effect relié à un bouton puis la même chose pour la réverbe. Entre les deux boutons se trouve un troi­sième bouton Tap qui permet de taper le tempo du delay, entre autres. Enfin, le réglage de Master Volume ferme la marche. Malgré des contrôles au nombre très limité et un réglage global plutôt simple, on se rend rapi­de­ment compte que le Cata­lyst propose moins que le Katana. L’am­pli de Boss, dans sa version MKII testée dans nos colonnes, propose cinq sons diffé­rents, dont une posi­tion Acous­tic, avec chacun une varia­tion. On a donc 10 sons dans l’am­pli, là où le Cata­lyst n’en propose que 6. La section effets du Katana permet l’uti­li­sa­tion de plusieurs effets en simul­tané (boost, delay, effet de modu­la­tion et FX) auxquels vient s’ajou­ter une réverbe ! Sur le Cata­lyst, on choi­sit sa réverbe et un effet parmi les 18 propo­sés (répar­tis en 3 caté­go­ries) et c’est tout. 

CatalystLine6-3 CatalystLine6-4

Détaillons à présent le panneau arrière qui, sur le Cata­lyst, est très fourni. On trouve d’abord le switch de mise en tension de l’am­pli. J’au­rais préféré qu’il figure sur le panneau avant, mais c’est une affaire de goût. Viennent ensuite le sélec­teur de puis­sance qui permet de bascu­ler entre 200 watts, 100 watts, 0.5 watt et Mute, le port USB-B pour utili­ser l’am­pli comme inter­face audio ou éditer les sons à l’aide d’un ordi­na­teur ou d’un smart­phone et la fiche MIDI In qui permet le bran­che­ment d’un contrô­leur MIDI. CatalystLine6-9On trouve ensuite une fiche pour connec­ter le foot switch Line 6 LFS2 pour chan­ger de canal (ce que Line 6 appelle « canaux » sont en fait des presets) et acti­ver/désac­ti­ver les effets. La section suivante regroupe une entrée auxi­liaire sur Mini-Jack et une sortie casque avec simu­la­tion de haut-parleur. Dans l’ap­pli­ca­tion Cata­lyst Editor, on peut choi­sir entre une enceinte 1X12, 2X12 et 4X12 et une foul­ti­tude de micros diffé­rents dont évidem­ment, les plus clas­siques. J’ai utilisé le MD421 qui offre un rendu correct avec tous les sons. La boucle d’ef­fets se trouve juste après, avec ses fiches Send et Return et un petit switch à deux posi­tions qui déter­mine la fonc­tion de la fiche Return : FX Loop et Power Amp In. On peut donc utili­ser l’am­pli pour y bran­cher un multief­fet ou un préam­pli externe et n’uti­li­ser que l’am­pli de puis­sance et les haut-parleurs. C’est une fonc­tion très bien pensée qu’on retrou­vait d’ailleurs sur le Boss Katana. Enfin, le panneau arrière se termine avec une sortie sur XLR accom­pa­gnée de son switch de mise à la terre. Cette fonc­tion en revanche ne figure pas sur le Katana et elle est très bien­ve­nue. 

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Ergo­no­mie 

S’il y a bien un pari réussi par le Cata­lyst, c’est bien la simpli­cité d’uti­li­sa­tion. On comprend rapi­de­ment et sans devoir se plon­ger dans le mode d’em­ploi, comment utili­ser la bestiole. Cepen­dant, facile à utili­ser ne rime pas néces­sai­re­ment avec ergo­no­mie. Sur ce point, selon moi, le Boss Katana reste supé­rieur. L’idée de Line 6 d’un sélec­teur rota­tif à six posi­tions n’est pas mauvaise, on la retrouve d’ailleurs chez Boss, mais son utili­sa­tion n’est pas ici des plus simples. Cet enco­deur rota­tif est lumi­neux, mais cette lumière blanche est assez diffuse, et à moins d’être PILE au-dessus, on a parfois du mal à déter­mi­ner la posi­tion sur laquelle il se situe. De plus, cet enco­deur sert égale­ment à navi­guer entre les diffé­rents effets et types de réverbes. Ce n’est pas très instinc­tif même si cela fait gagner pas mal de place sur le panneau de contrôles. CatalystLine6

L’uti­li­sa­tion des effets est d’ailleurs très labo­rieuse. La marche à suivre se déroule en plusieurs étapes, c’est dommage. On doit d’abord acti­ver le module d’ef­fets en appuyant sur le bouton. Au centre de ce dernier se trouve une LED qui, une fois allu­mée, témoigne de la mise en marche des effets. On doit ensuite main­te­nir une pres­sion conti­nue de deux secondes et bascu­ler entre les trois types d’ef­fets à l’aide du bouton TAP. La LED change alors de couleur pour indiquer sur quelle famille d’ef­fets on se situe : vert : delay, bleu : modu­la­tion et violet : Pitch. Chaque « famille » d’ef­fets possède ensuite six effets entre lesquels on bascule via l’en­co­deur rota­tif ! Pas évident du tout. Le procédé est iden­tique pour la réverbe : on sélec­tionne parmi six types de réverbes via l’en­co­deur rota­tif. Comme sur le Boss Katana, on ne trouve que des réglages de Mix direc­te­ment sur l’am­pli, pour la réverbe et les effets. Cepen­dant, Boss avait eu l’in­tel­li­gence de sépa­rer ces « familles » d’ef­fets en autant de blocs physiques sur l’am­pli de façon à pouvoir les utili­ser simul­ta­né­ment. Sur le Cata­lyst, on a le choix entre un delay, un effet de Pitch ou un effet de modu­la­tion. Fort heureu­se­ment, la réverbe est à part et peut donc être utili­sée en conjonc­tion d’un autre effet. Vous pour­rez donc inter­ve­nir sur le Mix de votre réverbe et de vos effets sur le panneau de contrôle. Pour l’édi­tion en profon­deur, rendez-vous sur l’édi­teur logi­ciel. Ce dernier, au-delà de son look assez austère (c’est aussi le cas de l’édi­teur du POD GO de Line 6, mais aussi de ceux des produits Boss), remplit assez bien sa fonc­tion. La section effets comme la réverbe peuvent être placée pré ou post ce qui est bien pratique et les réglages sont globa­le­ment assez complets. L’édi­teur donne accès aux réglages du Noise Gate (réglage du seuil et du déclin) et à une section bapti­sée Amp Advances Para­me­ters. Cette section comprend les réglages de Sag, Bias et Bias X en plus d’une fonc­tion Hum que l’on peut acti­ver ou désac­ti­ver. Juste à côté se trouve la section simu­la­tion de haut-parleur. Cette dernière affecte la sortie directe sur XLR, la sortie casque et la sortie USB. Les micros dispo­nibles sont les suivants : SM57, MD421, RE20, M160, C414, U67, U47, D12, 409, R121, AT4038, KM84, U87, D112 et SM7. L’em­bar­ras du choix donc !


Le tour des six sons

Les sons du Cata­lyst sont tous confec­tion­nés par Line 6 pour cet ampli. La marque a employé la tech­no­lo­gie de Sound Design qu’elle a utili­sée pour les produits de la gamme Helix. On peut donc s’at­tendre à de la modé­li­sa­tion de haute voltige en commençant à tritu­rer les réglages de l’am­pli. Le son clair est droit, très stan­dard. Il n’a pas de charme parti­cu­lier, mais a le mérite de bien rece­voir les pédales de satu­ra­tion. Sa section Boost est agréable sur le premier tiers de la course du poten­tio­mètre. On obtient alors un son « pushed clean » tout à fait utili­sable et convain­cant. En dépas­sant le premier tiers du poten­tio­mètre Boost en revanche, le son devient presque fuzzy et pas très plai­sant. 

Clean + Boost + Spring
00:0002:06
  • Clean + Boost + Spring02:06
  • Clean USB01:08

 

La posi­tion Boutique est plutôt sympa. La satu­ra­tion est épaisse et le son est très musi­cal comme l’éga­li­sa­tion qui réagit très bien. Le réglage de gain permet d’al­ler d’un son presque clair à une satu­ra­tion bien épaisse et avec beau­coup d’har­mo­niques. Une bonne présence dans les médiums est remarquable. Le Boost ne m’a pas trans­cendé, il casse ce côté musi­cal en appor­tant une couleur légè­re­ment synthé­tique à l’en­semble.

Boutique +Boost + Spring
00:0002:52
  • Boutique +Boost + Spring02:52
  • Boutique USB02:12

 

En bascu­lant sur la posi­tion Chime, le son s’oriente vers une teinte plus Vox dans l’es­prit. On a un grain presque vintage, mais pas très agréable à jouer. La satu­ra­tion possède quelque chose d’éton­nant, le niveau de gain est diffi­cile à décrire. En ajou­tant le Boost, on entre sur le terri­toire des sons à la Brian May, guita­riste de Queen. Le Boost ressemble à un Treble Boost qui déglingue l’étage d’en­trée de l’am­pli. Comme le son Boutique, ce réglage Chime réagit bien au poten­tio­mètre de volume de la guitare.

Chime +Boost + Spring
00:0002:33
  • Chime +Boost + Spring02:33
  • ChimeUSB02:17

 

On passe sur le réglage Crunch qui, selon la marque, a une couleur British assu­mée. Effec­ti­ve­ment, le son possède une sorte de bosse dans les médiums qui le rapproche de celui d’un ampli Marshall. Sur les deux premiers tiers de la course du réglage de gain, le son est agréable et assez orga­nique. En passant les deux tiers, il devient synthé­tique et rugueux. La section Boost n’est pas à la hauteur, mais on peut aller d’un son clair cris­tal­lin à un gros over­drive juste en tritu­rant le réglage de volume de la guitare, c’est chouette.

Crunch +Boost + Spring
00:0002:13
  • Crunch +Boost + Spring02:13
  • Crunch USB02:48

 

Le son Dyna­mic affiche les mêmes symp­tômes avec une sono­rité assez synthé­tique et un grain globa­le­ment déce­vant. Le ressenti de jeu n’est pas très agréable bien que le son s’éclair­cisse comme il faut quand on baisse le volume de la guitare. La section Boost est ici assez bien étagée et apporte un peu plus de cohé­rence et de présence au son.

Dyna­mic +Boost + Plate + Tape Echo
00:0002:15
  • Dyna­mic +Boost + Plate + Tape Echo02:15
  • Dyna­mic USB02:44

 

Enfin, le réglage Hi Gain souffre des mêmes symp­tômes égale­ment avec un son trop arti­fi­ciel. Sur les réglages de gain assez bas, le son est toute­fois plutôt ouvert et dyna­mique. En montant le gain, on arrive vite sur une satu­ra­tion numé­rique pas très concluante. Cepen­dant, le son a le mérite d’être moderne et bien resserré, rien ne dépasse ni ne bave.

Hi-Gain +Boost + Plate + Tape Echo
00:0003:08
  • Hi-Gain +Boost + Plate + Tape Echo03:08
  • Hi-gain USB03:08

 

Faisons à présent un rapide tour des effets inté­grés au Line 6 Cata­lyst. Comme dit plus haut, ils sont au nombre de 18, ce qui fait un peu pâle figure face aux 60 effets propo­sés par le Boss Katana MkII. Si les réverbes sont convain­cantes et plutôt agréables, les autres effets ne m’ont pas fait sauter au plafond. Les diffé­rents delays sont sympas, mais sans plus, même constat pour les effets de modu­la­tion et de Pitch. Mention spéciale pour l’oc­ta­ver qui a le mérite de ne pas décro­cher et de bien suivre.


En bref

Avec le Cata­lyst 200, Line 6 a réussi son pari de conce­voir un ampli numé­rique moderne qui s’uti­lise « comme un ampli tradi­tion­nel ». Cepen­dant, si l’am­pli est simple à utili­ser, son ergo­no­mie n’est pas au rendez-vous et mani­pu­ler l’en­gin n’est pas vrai­ment une partie de plai­sir. CatalystLine6-13Les six amplis conçus par la marque ne sont pas très convain­cants bien qu’ils couvrent litté­ra­le­ment tous les styles que vous pour­riez avoir envie d’abor­der. La fonc­tion Boost avec un boost diffé­rent pour chaque ampli est bien pensée, mais le résul­tat sonore n’est clai­re­ment pas à la hauteur. Quelques aspects sont encore à revoir comme la gestion des effets (qui ne sont pas assez nombreux à mon sens pour un ampli de cette caté­go­rie) ou des presets. Le Cata­lyst 200 se pose en fait en concur­rent du Boss Katana 212 première version. La version MkII est bien plus complète, abou­tie, et offre bien plus que le Line 6 Cata­lyst. C’est dommage que la marque n’ait pas profité de son expé­rience dans le domaine des multief­fets pour en inté­grer davan­tage à l’am­pli. Le Cata­lyst affiche en revanche une construc­tion très soignée et une qualité de fabri­ca­tion sans bavure. Les haut-parleurs sonnent bien que ce soit en sons clair, crunch ou saturé. Proposé au tarif de 498 €, le Cata­lyst 200 affiche un rapport qualité/prix assez moyen.

  • CatalystLine6-6
  • CatalystLine6-11
  • CatalystLine6-10
  • CatalystLine6-15
  • CatalystLine6-12
  • CatalystLine6-5
  • CatalystLine6-17
  • CatalystLine6-20
  • CatalystLine6-18

 

7/10
Points forts
  • Construction soignée
  • Polyvalence
  • Son « Boutique » plutôt cool
  • Égalisation bien conçue
  • Bons haut-parleurs
  • Sortie directe XLR
  • Fonction Boost bien pensée
  • Peut servir à accueillir un multi-effets grâce à l’entrée Power Amp In
  • Fonction Interface Audio USB
Points faibles
  • Ergonomie générale
  • Nombre d’effets trop réduit
  • Sons globalement décevants
  • Encodeur rotatif lumineux pas très bien pensé
  • Prix
  • Sélecteur de puissance un peu inutile
  • Qualité des effets
  • Poids
Auteur de l'article Hushman

Guitariste polyvalent, j'aime autant jouer des cocottes funk que des gros riffs en Drop C, en passant par des morceaux des Stones ou encore du Jazz Manouche. Passionné de matos guitare depuis que j'ai posé mes doigts sur le manche de ma première guitare, je suis également technicien du son et enregistre et produis quelques morceaux dans différents styles (blues, soul, techno ...)


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Guitariste polyvalent, j'aime autant jouer des cocottes funk que des gros riffs en Drop C, en passant par des morceaux des Stones ou encore du Jazz Manouche. Passionné de matos guitare depuis que j'ai posé mes doigts sur le manche de ma première guitare, je suis également technicien du son et enregistre et produis quelques morceaux dans différents styles (blues, soul, techno ...)