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Sujet Commentaires sur le dossier : Spotify n'aime pas les petits artistes

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1 Commentaires sur le dossier : Spotify n'aime pas les petits artistes
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Au menu de cette matinale, Red Led vous parle du nouveau Kaoss Replay de Korg, d'Universal Audio qui passe son catalogue au format VST3, d'un grosse mise à jour chez Line 6 et du move pas cool de Spotify.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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21
Concernant Tik Tok, encore faut-il réussir à en adopter les codes et avoir une musique qui soit dans la ligne éditoriale, si j'ose dire, des tiktokeurs. Ça limite quand même bcp le champs des possible en matière de créativité et de proposition, non ? Et du coup on produit pour plaire et rentrer dans ces codes, plus que pour proposer une sensibilité, un univers, etc. C'est un peu back to the futur avec les grandes majors qui proposent du mainstream tout prêt à mâcher... Là où Spotify et les autres, à mon sens, permettent de toucher une communauté qui partage notre univers musical. On peut faire du confidentiel ou de l'undeground sur Spotify. On touchera une communauté, certes restreinte selon l'univers, mais on la touchera. Plus compliqué je pense sur Tik Tok.

En fait, faire de la musique pour Tik Tok, c'est prendre les choses à l'envers pour moi : on prend la plateforme et ensuite on crée pour s'y adapter, alors que pour les plateformes de streaming, elles arrivent après le processus créatif. Ça change beaucoup de choses quand même...

[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 16:13:27 ]

22
C'est énorme de critiquer le droit d'auteur en en parlant comme d'un frein à la créativité, et de prendre l'exemple de l'impossibilité de faire une reprise de Supertramp. ah ah ah ah... J'en ai encore mal aux côtes (ou peut-être est-ce le cul).

La créativité, c'est donc faire des reprises ?
Et tous ces artistes qui prennent leur pied à faire de la musique, on devrait les payer avec une pizza et une bière ?
Évidemment, pendant ce temps là, les gars qui gagnent de l'argent en vendant ou exploitant les oeuvres (les vendeurs de bière, les tenanciers de bar, les publicitaires, les organisateurs de concerts, les restaurateurs, les hôteliers, les cinéastes, le personnel des radios, le personnel des salles de concert, les agrégateurs, les distributeurs, les producteurs, et tous ceux qui gagnent de l'argent en utilisant de la musique pour rendre leurs produits plus sympa ou dont le métier est entièrement dépendant de l'existence des oeuvres et des artistes) ont un droit légitime à exploiter les musiciens et leurs oeuvres et à gagner de l'argent, puisque eux ils travaillent.

Franchement, on me dit ça dans une soirée je jette le gars par la fenêtre...

[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 16:02:26 ]

23
Citation de scalp :
Peux-tu m'expliquer en vertu de quoi, lorsque qu'une chanson est reprise en choeur par un stade entier, seul l'interprète devrait être rémunéré et pas ceux qui ont écrit la chanson ?

Je retournerai la question : en vertu de quoi un auteur devrait-il être rémunéré pour une interprétation pour laquelle il n'a rien fait ?

Citation de scalp :
Sans le droit d'auteur, "ce fléau" comme tu l'appelles, je ne vivrais pas de la musique, comme nombre de compositeurs pour l'image, le spectacle etc....

Ok, cool : comme moi et beaucoup d'autres tu exercerais donc un métier qui t'apporterai un salaire qui te permettrait de financer ta passion.
Passion que tu pourrais exercer en liberté totale, sans la moindre pression de qui/quoi que ce soit.

J'ai l'impression que l'on confond beaucoup ici l'exercice noble d'une pratique artistique et activité bassement alimentaire...

Si on revient à Spotify : on ne devrait payer que les coûts liée directement au service (infrastructure informatique, ...) puisque le contenu en soit ne coûte rien (pas disque à presser, pas de pochette à imprimer, pas de disquaire, ...) ...

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Hors sujet :
Enfin je dit ça mais en fait je m'en fou un peu : je n'ai pas ni Spotify. Je me contente, à côté de ma vénérable collection de supports physiques, du live music archive d' https://archive.org et des "Jean Patrick" du YT qui enregistrent dans leur cuisine, certes sans prétention alimentaire mais avec beaucoup de sincérité et en transmettant beaucoup d'émotion :)
24
tiktok c'est de la merde 1min de chanson aussitôt oubliée par une bande de décérébrés. De l'anti liberté créative quoi. Sinon je suis 100 pourcent d'accord avec Brice car je suis dans le même cas. y'a un moment faut arrêter les blagues: les covers plus importants que la création?????? Comment on pourrait faire des covers si d'autres n'avaient pas créé avant??????

Ecrire c'est du temps, de la patience, une cover à côté c'est juste une blague quand tu t'y connais en musique, en clair, ça me prends bien moins de temps que d'écrire mes propres chansons qui ne me rapportent absolument rien à côté de certains débiles de l'industrie business musical qui gagnent des grosses sommes en faisant de la grosse daube pour payer les villas des autres travailleurs du business musical des maisons de disques, ça il faut que ça s'arrête. Et de la nouveauté il y en a à blinde derrière la façade pourrie et vouloue et tenue par le pognon des boites de disques. j'en fais partie et j'en ai marre de ramer parce que je n'ai pas 10.000 euros pour faire ma pub (en gros moins de dix pour cent du budget propagande des maisons de disque quand un de leur pseudos artistes sortent un nouvel album).

d'autres sites en lignes sensés aider les artistes se comportent pareil, sous couvert de "venez faire écouter votre morceau, ça va marcher", on leur lâche des sous (moi j'ai dû lâcher 10 euros max une fois pour essayer), il empochent, s'excusent en disant, "pas grave essaie encore", grossissent, choisissent juste es artistes qui matchent et ignorent les autres. Tout est comme ça en 2023 et je crois que pour ma part cette histoire de Spotify est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je serai le premier à aller avec les autres péter tout ça, ouais.

Je précise quand même que j'ai une formation de musicien et je l'enseigne depuis 20 ans.

[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 20:20:04 ]

25
Citation de Albert O :
Je retournerai la question : en vertu de quoi un auteur devrait-il être rémunéré pour une interprétation pour laquelle il n'a rien fait ?

Il a juste écrit et/ou composé ce sans quoi il n'y aurait pas cette interprétation, puisque pas d'oeuvre... Donc en vertu de la propriété intellectuelle et du travail qu'il a fourni pour que l'oeuvre existe (et génère de l'argent)...

Citation de Albert O :
J'ai l'impression que l'on confond beaucoup ici l'exercice noble d'une pratique artistique et activité bassement alimentaire...


C'est parce que la personne est professionnelle de la culture -donc qu'elle gagne sa vie avec- qu'elle peut y passer 8 heures par jour et proposer un niveau de qualité - dans la pratique d'un instrument, la création et dans la production - dit "professionnel" et qui s'entend quand même très vite en musique... Au passage, en 2020, la part de la culture dans le PIB de la France, c'est 2,2 % : 46 milliards d'euros... Alors, cette valeur, je me répète, mais c'est un peu normal qu'une part revienne à ceux qui la produisent... Et activité bassement alimentaire... Si un moment donné une personne a le niveau (parce qu'en premier lieu c'est ça l'histoire, faut quand même un certain niveau pour être pro - je ne le suis pas, mais j'ai la chance d'en côtoyer et je vois bien la différence entre eux et moi : bah oui, le premier truc, c'est que ces gens ont du talents derrière et un talent qui relève avant tout d'une grosse force de travail...), donc si une personne a le niveau et qu'elle souhaite en vivre et qu'elle peut cumuler sa passion et son travail, bah tant mieux pour elle. Le taf, on n'est pas tous obligés de subir un truc où on s'emmerde 8h par jour pour kiffer le peu de temps qu'il nous reste. Tu crois que (toutes sensibilités et goûts confondus) Supertramp, les Beatles, les Stone, Marley, Queen, Nirvana, le Buena Vista Social Club (très bon exemple celui là, avant que des pro comme Ry Couder ne reviennent les chercher pour les faire connaître au monde entier, les mecs ciraient des pompes à Cuba, ils ne pratiquaient pas "une activité artistique noble"...)... Tu crois que tous ces mecs auraient sorti ce qu'ils ont sorti et offert leur super musique au monde ? Sans professionnalisation, on aurait une offre culturelle bien pauvre en fait. Sans doute quelques pépites, sûr, mais on serait passé à côté de grands talents...

Citation de Albert O :
Si on revient à Spotify : on ne devrait payer que les coûts liée directement au service (infrastructure informatique, ...) puisque le contenu en soit ne coûte rien (pas disque à presser, pas de pochette à imprimer, pas de disquaire, ...)


Bah là aussi, je vais me répéter, mais si : achat des instruments de musique et du matériel pour composer, enregistrer... Coût du studio et de l'ingé son pour mixer, masteriser, protéger les droits (Sdrm, SACEM...), coût pour la mise en ligne sur lesdites plateformes (bah oui, faut aussi payer des intermédiaires pour poser ses morceaux), et enfin création de valeur pour la plateforme qui vend des abonnements grâce au travail de l'auteur, une fois de plus... Sans les auteurs, pas de Spotify... Et je ne parle pas du temps passé pour faire tout ça (composer, enregistrer, etc.). On pourrait aussi parler du budget dépensé pour promouvoir la musique pour que les gens viennent l'écouter sur la plateforme (posts sponsorisés, clip, vidéos, RP, etc.). Enfin quand on peut se le permettre, on est d'accord...

Après qu'on revoit la distribution des revenus comme le dit The Bubble, of course ! Moi je dirais plutôt que les auteurs ne sont pas assez rémunérés dans la chaîne de production... Dans un autre registre, mais je pense qu'on doit être dans le même rapport : l'auteur d'un bouquin, c'est autour de 8% de la vente qu'il touche. Le reste, c'est pour la maison d'édition...

[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 22:27:29 ]

26
Je constate depuis quelque temps une telle inversion des valeurs que ça en devient flippant.

Sans parler de sujets sensibles (comme la politique), mais en prenant simplement un exemple : autour de chez moi je n'ai jamais assisté à autant de coupes d'arbres dans les jardins : plus on parle d'écologie et de changement climatique, plus on parle de trucs basiques comme le fait que les arbres font de l'ombre et conservent la fraîcheur quand il fait 40°, plus les gens les coupent dans leur jardin pour ne pas avoir à se faire chier à ramasser les feuilles (ou pour je ne sais quelle autre raison). Franchement, j'ai constaté que c'est devenu une épidémie ces 4 ou 5 dernières années.
Les maisons neuves, par exemple, restent des années entourées d'un terrain désertique, aussi stérile que l'esprit de ceux qui les habitent. Les nouveaux propriétaires ne semblent pas se préoccuper de planter quoi que ce soit autour de leur maison (qui ressemblent généralement à un cube crépi en orange entouré de terre laissant quelques vagues herbes brunes prospérer - j'habite le sud de la France).
J'ai même vu des gens recouvrir leur petit jardin de gazon synthétique, parce que c'est plus facile à entretenir.
Comme si les gens souhaitaient inconsciemment encore plus de chaleur, encore plus de béton ou de plastique, encore plus de désert.
Ils semblent fatigués de vivre manifestement et de voir de la vie autour d'eux...

Et maintenant, on est en train de débattre sur Audiofanzine de la pertinence de rémunérer les artistes. Le simple fait d'écrire cette phrase, et il faut que je fasse un effort intellectuel pour bien comprendre la situation !
Le débat ne tourne même pas autour du montant de cette rémunération, mais de l'idée même de les payer. Parce qu'ils "font ça par passion" et que par conséquent "ce n'est pas un vrai métier".

Je pense que Brice a tout dit, qu'évidemment si la musique est une marchandise qui génère directement (ventes de disques, droits) ou indirectement (par exemple lorsqu'un restaurateur met de la musique dans son resto) des milliards de dollars, il semble logique qu'une partie en revienne aux créateurs, qui travaillent dur, investissent dans leur art et dans les moyens de le diffuser... etc.
Mais je suis persuadé que ça ne convaincra pas Albert O, qui par un curieux mécanisme de contradiction qui touche aussi ceux qui transforment leur maison individuelle en parking de supermarché semble fier d'aller contre l'évidence et de discuter ici le fait même de rémunérer les artistes.

Tout ça me rappelle une citation d'Ornette Coleman dans l'excellent livre d'AB Spellman "Four lives in the bebop business" (qui montre d'ailleurs le tragique et la misère de ces existences de musicien noirs aux Etats-Unis). Ornette disait à peu près un truc du genre : le musicien est un produit. Et de la même manière que ça ne viendrait à l'idée de personne de donner de l'argent à la patate ou la tomate, mais qu'on paye le producteur de cette patate ou tomate, le monde de la musique est organisé pour que ceux qui vendent ou font circuler cette marchandise (la musique) gagnent beaucoup d'argent, tandis que ceux qui la créent n'ont rien. Parce que c'est presque intégré au système que les musiciens ne sont pas légitimes à demander quoi que ce soit.

On vit dans un monde imparfait à bien des égard, mais on a au moins quelques garanties pour survivre en tant qu'artiste (pour la France : intermittence, droits d'auteur, protection de la propriété intellectuelle, etc. etc.).

Et on se retrouve en 2023 à devoir argumenter à propos de l'idée même de rémunérer les artistes dans le forum d'un site spécialisé dédié à la musique.
Franchement j'hallucine !
Je pense sincèrement qu'on vit une période extrêmement dangereuse, et pas uniquement concernant les artistes...

[ Dernière édition du message le 14/11/2023 à 07:18:34 ]

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Pareil je trouve ça dingue qu'il y ait un débat ici sur le fait que les pratiques artistiques puissent être un métier... :facepalm:
Albert O, tes propos sont complètement déplacés. Parce que tu as fait une reprise et que ta chaîne youtube a été strikée, ça justifierait que l'art devrait être un loisir pour tout le monde (puisque c'est le cas pour toi) ? Franchement, c'est lunaire, ça montre surtout une ignorance totale de ce que sont les métiers de la culture et en réalité c'est assez insultant pour tous les gens qui en vivent puisqu'il y a le sous-entendu que ce ne serait pas un vrai métier.
Et par pitié, arrêtez de parler de métier-passion, ce terme inventé pour justifier le fait de sous-payer les gens ou d'exiger d'eux un nombre incalculable d'heures supplémentaires non payées (parce que tu comprends, tu y prends quand même du plaisir).
Un dernier point, très souvent les artistes/créateurices animent également des ateliers et actions pédagogiques auprès de plein de publics différents (scolaires, jeunes en réinsertion, milieu pénitentiaire, maisons de retraite, centres socio-culturels, etc, etc...), ce qui est une grosse plus-value pour la société. Beaucoup plus que de vendre des piscines ou des 4*4.
28
Pour ma part, si je rejoins l'analyse de @Blasted-pingin, je ne me sens pas en phase avec celles qui s'offusquent. Je pense qu'il est important de s'indigner mais pas pour tout et n'importe quoi : Qu'un gars, Albert O pour le nommer, disserte sur sa vision de la rémunération de l'art sur un site tel qu'AF me semble tout sauf dangereux. Restons sérieux! D'autant plus qu'on devine en le lisant, une posture émanant d'une déception plus que d'une réflexion sage et objective.
Pour revenir au sujet, l'informatique, depuis sa généralisation, redistribue les cartes selon ses avancés. Spotify en est une résultante. La musique telle que nous, trentenaires, quadras, quiquas... l'avons connu n'est plu. Je subbordore que la prochaine génération d'artistes ne s'embêtera même plus avec le concept d'album (c'est déjà un peu le cas) car ça a de moins en moins de sens dans un monde où la musique se consomme à volonté pour 12 balles/mois... Les paradigmes changent si vite de nos jours, c'est déroutant à l'échelle d'une vie. Certains diront que c'était mieux avant, moi j'y vois aussi du bon : l'autoprod qui se généralise en s'affranchissant des carcans commerciaux des majors par ex, et puis il y a 20 ans, très compliqué de rendre sa musique accessible au monde entier....

il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

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Citation de Albert O :

Je retournerai la question : en vertu de quoi un auteur devrait-il être rémunéré pour une interprétation pour laquelle il n'a rien fait ?


Il n'est justement pas rémunéré par le système qui alimente les revenus de l"interprète (cachets), mais par les droits d'auteur reversés par la sacem. La part de l'un ne pénalise pas l'autre. Pourquoi opposer les deux ? Si l'interprète est en plus l'auteur des oeuvres alors il touche les deux, je ne comprends pas cette mentalité qui vise à opposer systématiquement tout et n'importe quoi.

Citation de Albert O :

Ok, cool : comme moi et beaucoup d'autres tu exercerais donc un métier qui t'apporterai un salaire qui te permettrait de financer ta passion.
Passion que tu pourrais exercer en liberté totale, sans la moindre pression de qui/quoi que ce soit.

J'ai l'impression que l'on confond beaucoup ici l'exercice noble d'une pratique artistique et activité bassement alimentaire...

Quelle condescendance ! Je trouve ça triste... J'ai travaillé dans d'autres domaines durant une quinzaine d'années avant de commencer à toucher quelques euros grâce à la musique, puis quelques années supplémentaires avant de pouvoir prendre le risque de démissionner pour en faire un métier à temps plein. Et au passage quand on se repose seulement sur les droits d'auteur on n'a ni chômage, ni congés payés etc... Durant ces années en plus d'un autre métier et d'une vie de famille à assumer, j'ai travaillé la composition, l'orchestration, j'ai investi dans du matériel, j'ai payé des séances de studio et des musiciens pour "l'exercice noble d'une pratique artistique" justement, sans savoir où j'allais mais parce qu'il m'était impossible de lâcher cette passion et de ne pas continuer à créer. C'était toujours à perte, comme encore aujourd'hui ce que je crée pour moi "en liberté totale". Mais ça m'a permis d'avoir des choses à faire écouter, et il se trouve que certains ont trouvé cela suffisamment intéressant pour commencer à me passer des commandes. Cela n'en fait pas pour autant une activité bassement alimentaire comme tu sembles le penser avec mépris, à chaque fois je m'investis avec passion dans chaque projet en y mettant leur meilleur de ce que je peux donner. Ce n'est pas parce qu'une création génère des revenus qu'elle a été créée sans amour de la musique. Je pense que tu ne mesures pas le travail que ça représente, je suis chanceux d'avoir pu en faire un métier mais si cela n'avait pas été le cas j'aurais de toute façon continué à composer sans relâche. Je te souhaite néanmoins de trouver autant de plaisir que moi dans l'exercice de la musique.
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Citation :
 Ok, cool : comme moi et beaucoup d'autres tu exercerais donc un métier qui t'apporterai un salaire qui te permettrait de financer ta passion.
Passion que tu pourrais exercer en liberté totale, sans la moindre pression de qui/quoi que ce soit.


Ha bah super Albert tout va bien alors.:bravo:





Citation :
J'ai l'impression que l'on confond beaucoup ici l'exercice noble d'une pratique artistique et activité bassement alimentaire...


Oui ok, donc c’est ou tout blanc ou tout noir quoi…
Je pense que tu ne réalises pas ce qu’est le travail effectif du musicien, ce qui n’est pas grave en soi…mais etonnant!

[ Dernière édition du message le 14/11/2023 à 10:14:58 ]