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Sujet Les gri-gris en Hi-Fi

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1 Les gri-gris en Hi-Fi
Il s'agit ici de tenter de faire le tri entre les trucs qui peuvent avoir leur importance, et ceux qui sont de l'arnaque / de l'auto-suggestion / de la mode...

Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
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19461
Citation de Guinnness :
surtout des mecs qui s'écoutent parler et qu'il ne faut surtout pas chercher à contredire sous peine de se faire saquer puisque seuls détenteurs de la vérité universelle.


On croirait lire la description de mon ex boss...Ce explique pourquoi ex.

Memento mori.
Si jamais, je cherche des vieux CD thunderdome ;)

[ Dernière édition du message le 22/12/2020 à 16:47:29 ]

19462
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Hors sujet :
Merci pour l'interview, Push-Pull. Je vais la regarder tranquillement, mais le passage pointé est :bave:
19463
Citation :
Raoult souffre du syndrome de "A force de péter trop haut, le cul prends la place du cerveau".


Alerte citations :bravo:

Au fait merci j'ai appris ce qu'étaient l'ultracrépidarianisme et la maladie du Nobel :bravo:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 22/12/2020 à 23:02:11 ]

19464
Citation :
Raoult souffre du syndrome de "A force de péter trop haut, le cul prends la place du cerveau".


Et y'a pas (encore) de vaccin contre ca ? :oops2:
19465
19466
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Hors sujet :
Citation de Guinnness :
.Après je suis peut être tombé sur une concentration de baltringues

possible. Vu que de toutes façons, à part à faire x terminales, on ne croise pas des masses de profs de philo vu qu'on en fait qu'en terminale. Il y a donc fort peu de profs de philo dans un lycée. Pour peu que les deux profs soient des nases, on a 100% de chances d'avoir des nases. Je pense d'ailleurs que le fait qu'ils soient peu nombreux n'aident pas parce qu'ils n'ont pas 36 personnes avec qui confronter leur pratique pédagogique.
Mais de toutes façons, même en filière littéraire avec 8 heures de la discipline par semaine, on ne fait pas de philo au lycée : on l'étudie. C'est pas du tout la même chose.
Faire de la philo est de toutes façons totalement incompatible avec la verticalité du système d'enseignement où la Parole de Vérité descend des lèvres d'un prof sachant dans le cerveau d'élèves considérés comme des êtres non pensants qu'il faut bourrer de connaissances.
19467
x
Hors sujet :
Je ne suis pas complètement d'accord avec le fait que faire de la philosophie et l'étudier seraient deux choses opposables. Bien sûr que la philosophie est une pratique, mais si je peux me permettre une analogie, les maths aussi. Ça ne viendrait pas à l'idée de vouloir faire faire des maths aux élèves sans d'abord leur enseigner l'état de l'art. Enfin on peut très bien s'asseoir sur des milliers d'années de recherches mais on en sortira beaucoup moins avancé que si on commence par étudier les théorèmes qui existent déjà.

Je ne dis pas que la philosophie est de la même nature que les mathématiques, mais pour moi ça me semble très présomptueux de penser qu'on peut se passer d'étudier les philosophes qui ont existé avant nous, les comprendre (ce qui n'est pas une mince affaire) et quand même dire des choses intéressantes. Le but d'étudier les philosophes du passé n'est pas de faire de la citation (ce que font les philosophes médiatiques) mais plutôt de s'entraîner à manier des concepts, avant éventuellement de pouvoir créer les siens. D'ailleurs, tout enseignement de la philosophie mobilise des concepts existants, même si ça n'est pas un cours d'histoire de la philosophie. Le prof que j'avais en terminale (qui était vraiment génial) ne nous a quasiment fait étudier aucun grand philosophe (je me souviens juste d'avoir lu le manuel d’Épictète), son cours était plus un dialogue entre la classe et lui, nous étions très impliqués et ça ressemblait plus à des TP qu'à des cours magistraux. Pourtant, avec le recul je vois qu'il nous a abreuvé de concepts que maintenant que je m'intéresse un peu à l'histoire de la philosophie, je peux relier à des auteurs.

C'est un peu comme en musique, pour apprendre à faire de la musique, on peut pas avoir une approche purement constructiviste, en mettant des instruments dans les mains des gens et en leur disant de faire de la musique (enfin, ça se fait...). Que ça soit implicite ou explicite on va mobiliser l'existant, ici on va enseigner les constructions de la musique occidentale et dans le meilleur des cas on explique comment on en est arrivé à la construction de nos modes et gammes en partant de Pythagore. C'est le meilleur moyen pour apprendre à s'en servir, comprendre comment fonctionne la musique qu'on écoute et que bien sûr, il est possible de faire d'autres chose. Sans ça on reste bloqué dans des mécanismes inconscients, si on a écouté du rock on va jouer des gammes pentatoniques en 4/4 et on se demandera jamais pourquoi ni si autre chose est possible.

Quelque part je trouve qu'on peut faire l'analogie avec la philosophie : en étudiant des philosophes, en comprenant leurs raisonnements, leurs problèmes, les concepts qu'ils ont inventé et qui peuvent nous déranger (je repense à Épictète, qui ne nous caresse pas dans le sens du poil) ça nous pousse bien plus loin et plus vite à penser en dehors des évidences, des injonctions sociales et de l'opinion alors qu'en se contentant de discuter, on a plutôt tendance à s'enfoncer dedans.

Après je crois que je comprends ce que tu veux dire, l'enseignement de la philosophie est parfois un cours magistral sur l'histoire de la philosophie où on ne cherche même pas à comprendre les concepts, ce qui est impossible si on veut balayer toute l'histoire de la philo en un an. Dans ce cas on aura rien appris à part quelques citations à ressortir pour briller en société, après ça donne des ministres de l'intérieur qui citent Max Weber pour dire le contraire de ce que dit la citation. Mais je pense que tout enseignement de la philosophie, que ça soit en étudiant des auteurs ou bien en étudiant des problèmes passe par la compréhension de concepts existants.
19468
Citation de Dr :
Oui, et en se concentrant en particulier sur la logique, l’épistémologie, « comment a-t-on su ce que l’on sait ? »…

L’histoire des sciences, ce serait bien aussi. Par contre je crains qu’il y ait pas mal,de profs de philo que soient moins chauds pour enseigner ça.


Je suis aussi d'accord sur l'intérêt de l'épistémologie et de l'histoire des sciences, surtout pour les scientifiques qui ignorent souvent les bases de la base là-dedans. (faut voir le «cours d'épistémologie» de Raoult, c'est affligeant). Bon, ça sort un peu du champ de la philo donc ça me paraît pas une bonne bonne idée de demander à des profs de philo d'enseigner ça, effectivement...

En tous cas quand j'étais en première année de fac, l'histoire de science et l'épistémologie faisaient partie du tronc commun, mais il y avait pas grand monde dans l'amphi. Beaucoup de gens en sont au stade «avant ils se trompaient mais maintenant on connaît la vérité», ce qui est assez désolant.
19469
Sinon il y a la variante «oui mais la science ne sait pas tout» systématiquement utilisée par les partisans des pseudo-sciences, alors que ces dernières ne sont faites que d'affirmations non vérifiées (souvent extravagantes) et pas du tout de questionnements.
19470
A chaque fois que je vois ce type de raisonnement, j'ai ce même en tête ou on voit un savant dans un labo avec la science comme message et un trouduc avec un portable sur des chiottes présenté comme le contradicteur de la science...